Juliàn Carax

Nom : Carax

Prénom : Juliàn

Sexe : Masculin

Âge : 14 ans

Grade : (si vous êtes capitaine ou si votre capitaine vous donne un grade spécial, laisser blanc sinon)

Navire (préciser si capitaine ou non) : Crimson Orchis, si on m’y accepte.

Camp (corsaire, pirate, membre de la CIO) : CIO

Sexualité : Puis-je ne pas répondre à cette question ?

Histoire : J’ignore si c’est une bonne idée de commencer un journal de bord maintenant, alors que nous ne sommes pas à la moitié de nos peines et que nous ignorons encore où nous coucherons cette nuit, mais tout plutôt que cette sombre inactivité qui nous rend plus moroses qu’une mère supérieure.

Je m’appelle Juliàn Carax, je viens d’avoir 14 ans, et j’ai appris à considérer ma vie comme un lambeau de nuage prêt à se dissoudre en perles de pluie à chaque instant. Cela fait maintenant 8 ans que je voyage avec mon frère Juan, qui est doux et bon comme les anges dont on nous parlait autrefois pour évoquer ce qu’il y a de plus beau dans l’univers. Notre périple a commencé alors que j’étais encore un bien petit garçon, lorsque notre mère mourut d’une mauvaise fièvre. Nous n’avions ni tuteurs, ni biens, et on nous plaça au couvent San Pablo, qui servait d’orphelinat et d’école pour les jeunes garçons nobles et sans le sou. Quand j’y repense, je me dis que c’était un nom bien doux pour désigner l’Enfer !
Dès notre première nuit dans cette prison de pierre, Juan me prit sur ses genoux et me parla longuement à l’oreille, me recommandant la prudence, la patience, et m’arrachant la promesse de toujours me fier à lui, quoiqu’il arrive. Sans doute avait-il deviné ce qui nous attendait…

Et de fait, les ennuis ne furent pas longs à commencer. J’étais très petit, mais je me souviens que je comprenais tout, et que pas une des frasques ou des manœuvres de Juan pour me protéger ne m’échappât. Il se battit deux fois avec le chef d’une petite bande d’adolescents qui terrorisait le reste des enfants, et pour cette raison, ne se fit guère d’amis… Je m’efforçais, du haut de mes six ans, de l’en consoler par mes caresses et mon affection.
C’est à cette époque que j’appris à lire et à tenir un crayon, et en même temps que je déchiffrais mes premières lignes sur un vieil exemplaire du Don Quichotte de Cervantès, je crayonnais mes premières œuvres. Juan m’a souvent dit que je l’impressionnais, que j’étais très intelligent, bien trop pour un enfant de mon âge. De fait, je ne sais pas si c’est vrai, mais j’ai appris énormément en très peu de temps. A 7 ans, je lisais, écrivais et comptait couramment, et j’étais capable de dessiner tous les visages de mémoire sans qu’on eût besoin de me demander de qui il s’agissait pour les reconnaître. Autant Juan était rêveur et affirmé, autant moi j’étais secret et solitaire.
Ce fut aussi à cette époque que je fis mes premiers mensonges… Car les poings de Juan avaient beau être persuasifs, ils n’avaient pas empêché les plus grands et les plus pervers de me suivre à la trace dans mes petites pérégrinations journalières ( je trottinais régulièrement jusqu’au jardin et à la petite bibliothèque du presbytère ) et de comprendre tout ce qu’un enfant silencieux et timide comme moi leur procurerait d’amusement. Ils avaient 15 ou 16 ans, je n’en avais pas la moitié, et ils me le firent bien sentir : je fus plusieurs fois humilié, battu, contraint par la force de leur remettre mes livres et mes dessins, de me déshabiller devant eux, pour ensuite grimper aux arbres en tenue d’Adam ( cela les faisaient beaucoup rire de me voir me balancer et m’écorcher comme un petit singe ), et me livrer à d’autres exercices beaucoup moins innocents. Je me souviens d’une fois où le plus grand d’entre eux – celui avec lequel Juan s’était battu – me demanda de l’embrasser sur toutes les parties du corps, pendant qu’il explorait mon fondement du doigt et de la baguette… Mais laissons cela, car je me sens trembler de honte et de colère. Juan ignore tout de ces histoires, car je ne lui en parlais jamais, prétextant m’être griffé en cherchant à gagner un point d’appui haut perché, ou m’être cogné aux cadres de porte. Par chance, il ne me vit jamais nu, puisque c’était les sœurs qui nous lavaient, et que depuis que nous avons quitté le couvent, je n’ai jamais voulu me déshabiller devant lui. Il prend cela pour un excès de pudeur enfantine, ce que je n’ai jamais démenti.

Nous quittâmes San Pablo l’année de mes 10 ans, et la première chose que je demandais à Juan fût qu’il m’apprenne à me battre : je ne voulais plus qu’il prenne les coups à ma place, car malgré la droiture de son âme et son abnégation naturelle, il lui faudrait bien penser à lui un jour ! Moi, je ne suis pas aussi bon, aussi gentil que lui, je suis un égoïste. Je l’aime, je veux son bonheur, mais je veux aussi qu’il apprenne à me voir comme un homme, et qu’il me laisse apprendre à battre des ailes tout seul. Mes réflexions n’étaient déjà plus tout à fait celles d’un enfant…
Il m’apprit à manier l’épée et le mousquet ( étant plus âgé, il avait reçu une éducation complète de gentilhomme à l’orphelinat, quand moi je n’avais appris qu’à versifier et monter à cheval ), et me proposa de nous engager sur le premier navire de guerre venu. Il voulait tenter l’aventure, et surtout fuir ce pays qui l’avait si cruellement déçu. J’acceptais, heureux de partir et de découvrir autre chose.

La vie de mousse me parût la plus belle qui soit : tandis que mon frère gagnait ses galons à la pointe de son sabre, j’apprenais tous les secrets du navire, mettant la main à la lessive aussi bien qu’à la poudre, ne ménageant jamais ma peine, et m’endurcissant sous le soleil et le vent du large. Je n’ai jamais été très épais, mais ces années en mer là m’apprirent l’endurance et la sobriété. Entre deux abordages et deux ravaudages de voile, je continuais de dessiner, croquant le gros nez des matelots et la beauté des vagues.
Nous restâmes quelques temps sur ce même navire, avant que Juan ne soit renvoyé à terre pour y faire enregistrer son brevet d’officier. Quand à moi j’étais toujours mousse, mais ne réclamait pas d’autre état… Revenus en Espagne, il me menât sur la tombe de notre mère, et me confia ses soupçons quand aux causes de notre orphelinat… Je l’approuvais, mais ne lui confiais pas que cela ne me touchait guère. Orphelin, je l’étais et le resterais, quoiqu’il arrive et quoique nous découvrions… Et je préférais regarder en avant. Je l’ai déjà dit, je suis bien plus égoïste que lui.

Juan m’emmenât à Madagascar, où il avait trouvé à nous placer sur le navire d’un certain O’Brien, commandant de bord pour la Compagnie des Indes Orientales. Je le suivi, un carnet à croquis dans les poches, et une dague à la ceinture…

Et là, tous en coeur, on se sent minables tant on écrit avec peu de grâce.
Bienvenue, petit frère de Juan Carax ! Bel avatar.
Fiche validée ! Je t'ajoute le rang de membre de la CIO, pour l'équipage, j'attends la confirmation de Yorick O'Brien, ok ?

Aaaaargh, mais ils les endoctrinent de plus en plus jeunes, ma parole O_____________O

Mais où est-ce qu'on va, hein ?

Bienvenue, petit mousse, j'espère ne jamais t'avoir sous le fil de mon épée...

De toute manière, si tu tentes quoi que ce soit le concernant, pirate, je t'envois rejoindre les royaumes abyssaux des sirènes...

Bienvenue, petit frère ! On va se plaire ici.

Et je crois qu'il ne manque plus que mon paraphe pour consacrer l'engagement du loupiot dans l'équipage où les gens ont leur nom écrit en rose Bienvenue chez toi, petit personnage ^^ Tu restes mousse ? Je n'en ai pas pour le moment ( je veux dire par là que je n'en emploie pas bien sûr ^^'' )

Merci les gens

Et un merci spécial au capitaine ! Euh... je n'ai pas d'ambition particulière... Mousse vigie, ou apprenti pilote, peu me chaut, du moment que je navigue et que je peux embêter la frangin

Bienvenue... Hum, 14 ans... (calcule en le regardant attentivement) c'est pas grave, je patienterai quelques années...

*regarde Selena qui semble interessée par le jeune avec un air abasourdi*

*retourne derrière son rocher*

*bienvenu*

Vous pouvez baver sur moi, mais sur lui, je vous l'interdis !
Enfin, c'est lui qui voit... Julian ! Par où commençons-nous notre exploration ?

Que diriez-vous tous deux de venir vous incruster dans le topic des quartiers de la CIO ? ^^ on y est assez nombreux et on se dirige vers le port, ou alors soyez au port les premiers ( ouvrez un topic et causez un instant de vos impressions concernant le navire ou toute autre chose qui vous plaira ^^ ) et je vous rejoins tandis qu'en parallèle j'expédie ces dames :p

A votre guise ( et en effet pour le mousse on verra à l'usage )

Ok ! Julian, tu commences ou je commence le topic ?

Euh... Commence, t'es l'aîné

Pas de problème, mais gare à la fessée. On ne se moque pas de son grand frère, qui te consacre sa vie, en plus.
Tarzoun...

Tu sais c'qu'y t'dis, Tarzoun ?
Je ne me moque, pas, mi hermano, je profite