Un soir de relâche...

Le sourire triomphant de Karim surprit quelque peu l'italienne. Il paraissait à cet instant si fier d'avoir réussi a défaire cette jartière sans aide que s'en était amusant, ce qui la fit rire d'un rire doux

- Je crois que vous l'avez mérité, elle vous appartient à présent, vous n'en êtes plus que l'unique propriétaire alors que je sortirais de cette chambre avec uniquemnt sans jumelle couvrant ma jambe

La jeune femme s'approcha à nouveau de l'oreille de son amant du soir et murmura, d'une voie legerment tremblante, effet direct des caresses administrées par le capitaine

- Je m'appelle Selena.

Elle l'embrassa à nouveau en dessous de l'oreille avant de reprendre

- Echange de bon procédé, je pense que c'est à votre tour d'avouer votre nom, que lorsqu'arrivera le moment de vérité l'auberge sache si vous avez été bon amant ou pas...

Elle bomba alors le torse et alla caresser celui de Karim avec ses seins alors que sa main s'acharnait déjà a defaire son pantalon. Le doigté habile et précis, il ne fallut pas long pour qu'elle y arrive alors que sa bouche explorait a nouveau la cou, la gorge et l'epaule tempéré du pirate

"Enchantée Selena, déesse de la lune... Ce sera un plaisir de vous aimer à la lueur de votre astre." Lui murmura-t-il à l'oreille, avant d'embrasser la magnifique poitrine de la jeune femme que la jeune femme lui offrait, s'attardant plus particulièrement autoru des tétons, avec lesquels il n'hésitait pas jouer du bout de la langue.

"Mon nom à moi ? J'en ai tellement porté... En Afrique, on m'appelle Samba, aux Caraïbes le Bâtard de Maure, et en Europe El Burlador... Mais pour toi, jolie sirène, ce sera Karim."

Il se laissa embrasser, ronronnant presque de plaisir, et attrapa le menton de Selena entre ses doigts, tandis qu'il caressait sa cuisse.

"Je te l'ai dit, je meure d'envie de goûter tes lèvres..."

Le vouvoyement de politesse fit à présent place au tutoiement du désir. La jeune italienne sentait ce désir, cette excitation gagner son être. Elle aurait eu envie de se précipiter sur les levres du pirate, de les gouter avec plaisir avant de les laisser parcourire le chemin d'un autre territoire à déguster. Mais elle s'avait également que ces petits jeux, ces prémices à l'amour physique ne rendaient que ses instants intimes que plus intense

Elle plia alors légèrement les genou et se pencha quelque peu en avant, posa ses levres en dessous du nombril de Karim, avant de les remonter jusqu'a sa gorge, en s'attardant sur ses pectoraux, et cela sans jamais quitter sa peau.
Elle s'arrêta alors quelques instants à sa gorge, glissa son son menton et stoppa sa course juste en dessous des lèvres, comme pour narguer l'envie qu'avait le capitaine

Ses mains dessinaient le dessous de la fesse de Karim, avec une délicatesse qui n'était en faite qu'une manoeuvre supplémentaire pour augmenter le désir de celui-ci

Pendant ce temps, ses levres se décollèrent de son menton et se placèrent à quelques centimètres à peine de celles du capitaine. Un sourire amusée se déssina alors sur le visage de la jeune italienne

- Attendrais-tu que je t'en donne l'ordre ou la permission pour m'embrasser, Karim ?

Karim avait savouré la remontée des grandeurs de Selena, dont les baisers à la fois sensuels et espiègles le faisaient frémir d'impatience et de désir. Alors qu'elle s'attardait dans son cou, il glissa une main sur ses fesses, et sourit en glissant deux doigts entre la peau et l'attache de ce petite vêtement en dentelle, qui avait été mis à la mode en France il y a quelques années, et sont l'usage venait à peine de se répandre dans les colonies. Karim en raffolait, persuadé qu'un cul nu était bien moins excitant qu'un cul à dénuder.

"Tu portes un caleçon (1) de Paris, Première Beauté ?" Lui sussura-t-il en prenant le temps d'explorer du bout des doigts ces fesses fermes et rondes, alors qu'elle faisait la même chose de son côté.

Elle se redressa et tout à fait, le défiant du mot et du regard, et il eût un instant l'envie furieuse de relever son gant à l'espagnole... Mais, tâchant de se maîtriser, il imita sa manoeuvre.
Sans répondre, il lui embrassa le front, les yeux, lui lécha légèrement le bout du nez, prenant un plaisir exquis à la sentir battre des paupières contre sa joue, et enfin, se retrouva au niveau de ses lèvres...

"Hardi, chevalier !" Souffla-t-il, avant de poser tout à fait sa bouche contre la sienne, fermant les yeux.
Plus bas, sous les jupes et sous ses doigts, la pièce de dentelle venait de rejoindre les jarretières sur le plancher...

(1) Si, si, à l'époque, le "caleçon" était un vêtement féminin :p

Tout en fermant légèrement les yeux et en glissant sa langue entre les levres de son partenaire d'une nuit, l'italienne l'obligea a reculer legerement et a abandonner ainsi son pantalon là où il était tombé quelques secondes auparavant. Stoppé par le mur, elle se colla a lui et commença a le caresser avec l'intérieur de sa propre cuisse en repliant son genoux et en laissant glisser sa jambe contre la sienne

Elle n'avait toujours pas quitté la bouche du pirate, et ne comptait pas le faire de si tôt. Elle souhaitait tout d'abord faire grandir le désir et l'excitation chez cet homme qui semblait avoir eu de nombreuses expériences et a qui elle voulait donner un souvenir innoubliable, quite à devoir le rendre fou pour cela.

Alors, sa main commença a glisser sur sa jambe, remontant le long de sa cuisse, narguant son sexe avant de redescendre encore une fois. Tout ses gestes n'étaient alors qu'effleurement, comme une invitation.

Elle tenait Karim fortement poussé contre le mur, du moins, le plus fortement qu'elle ne le pouvait, comme pour lui montrer qui était le "dominant" dans leur jeu, ou plutot 'la dominante". Les règles, elle les décidaient au fur et à mesure et le pirate n'obtiendrait son "dû" que lorsqu'elle l'aurait décidé...

Sa main, se fit alors un peu plus "pressé", allant de plus en plus proche du but qu'elle s'était fixée, ralantissant toujours plus dans sa zone

Karim avait beau être considéré comme un marin hors-pair, courageux en l'assaut, toujours le premier à charger et le dernier à rompre, cette fois ci, il devait bien admettre qu'il était perdu. Face à la charmante Selena, toutes ses défenses tombaient, et il rendait bien volontiers les armes...

Tout tremblant de désir, il jouait de la langue et des mains, l'une ayant engagé le fer avec celle de l'adversaire et la pressant vivement ( Karim était un virtuose du baiser, et savait l'art et la manière de ne jamais lâcher prise... ), les autres courant espièglement sur les fesses et les limites du triangle pubien, à présent entièrement nu. Il alternait caresses furtives, chatouilles coquins et pressions savantes, là où il savait que les femmes étaient particulièrement sensibles...

Quand à ses zones sensibles à lui, elles étaient en feu depuis longtemps. Selena maniait le genou avec le dextérité, et il avait bien du mal à contenir ses gémissements affolés.

Alors que le bout du nez de Selena effleurait le sien, il glissa une main hors la jupe, et remonta jusqu'à son sein droit, qu'il commença à masser, de la courbe jusqu'au téton...

La soirée avait prit une toute autre tournure. Alors que la jeune italienne avait voulu s'amuser un peu, voilà qu'à présent elle se prenait à son propre jeu.

Les caresses du capitaine, si bien intentionnées, faisant grandir en Selena un désir dont elle devenait l'esclave. La chaleur de la pièce semblait avoir augmenter, à moins que se ne soit que son propre corps qui se laissait gagner de quelques degrés supplementaire.

Le désir était là, omnipresent, alors que l'italienne laissa ses mains voguer sur le corps de Karim, souhaitant entrer en contact avec la moindre parcelle de sa peau. Elle en avait oublié ses véritables projets pour la soirée. Elle pencha son visage légèrement de côté et alla murmurer à l'oreille du beau capitaine

- J'avoue que j'avais bien d'autres projets pour cette soirée...

Déjà sa main s'attardait sur toute la masculanité du pirate, l'entourant de mille attention.

- Après tout, que vaut l'emprunt d'un bateau face à un moment en votre compagnie, mon cher ami