Rencontre Fortuite [pv Soren]

(avertissement : scène de sexe dès la fin de la première page)

La jeune fille marcha d'un pas rapide, se dirigeant vers la Taverne des Dix Lords. Ses cheveux bouclés volaient doucement à chacun de ses pas. Elle était toujours gracieuse, malgré ses affaires de garçon.

Mary pénétra discrètement dans la Taverne. Elle n'y avait jamais mis les pieds, et avait un peu peur de rencontrer par hasard son père. Elle s'installa à une table, et une aubergiste s'avança vers elle. Impressionnante par sa taille, Mary eut du mal à commander sa boisson, puis, se ressaisissant, elle lui demanda une chope de bière.

Elle avait donné rendez vous à Soren Braun, le second de Yorick ici... C'est vrai qu'elle l'avait un peu malmené lors de leur première rencontre, mais sa générosité naturelle (U_U) l'avait rattrapé, et elle l'avait donc invité à boire un pot avec elle.

Khenti n'était pas au courant, et elle ne voulait pas qu'elle le soit... Qu'allait elle penser de son second alors? C'est à ce moment, que la porte de la Taverne fut poussée par un client...

Soren avait finalement pu s'expliquer avec le capitaine, les nouveaux arrivés étaient installés et il avait réussi à récupérer des cigarettes. Nerea lui en gardait toujours une étui à cigarette pour prévenir des confiscations du capitaine et comme il s'entendait plutôt bien avec elle à partir du moment où elle ne faisait rien pour essayer de le soigner et où il se tenait éloigner de sa cabine. Soren prenait soin de toujours la faire venir dans la sienne, il ne se sentait vraiment pas à l'aise dans la cabine de Nerea trop d'instrument sans doute.

Enfin quoiqu'il en soit il avait réussi à sortir de nouveau, il avait jugé qu'il y avait suffisamment de monde sur le navire pour éviter qu'il se fasse piller. Les quarts avaient été distribué et bien entendu il s'octroyait une soirée de libre ce qui n'était pas vraiment injuste puisqu'il effectuait sa part d'heure suffisante en pleine mer. Le second se dirigea droit vers la Taverne des Dix Lords, il avait à moitié dessaouler entre ce que lui avait raconter O'Brien et le moment passé avec Nerea, la nuit était déjà bien avancée.

Il poussa la porte de la taverne enfumée qui sentait le rance, le cigare et le parfum sucré du rhum, comme chaque soir il était bondé de marins fraîchement débarqués. Un bruit assourdissant y régnait, Soren chercha la jeune fille du regard à travers le nuage de fumé tout en avançant dans la pièce et en tentant de bousculer le moins de monde possible. Il la trouva assise devant une chope de bière à moitié vide.

" J'espère que vous ne me tiendrais pas rigueur de ce léger retard."

Le second n'attendit pas d'être invité pour s'asseoir, l'aubergiste vint à lui la mine un peu renfrogné alors qu'il détaillait toujours autant la jeune fille du regard.

" Une bouteille de rhum!
- Je veux pas d'histoire ce soir Braun! T'as intérêt à te tenir à carreaux si tu veux pas que je te foute dehors à la première occasion!
- Je ferais de mon mieux!"

Il n'avait pas décroché son regard du second de Khenti, elle n'avait pas l'air d'un corsaire malgré ses vêtements d'homme. Il lui fit un sourire et se servi immédiatement un verre quand la bouteille arriva et le but d'un seul trait avant de s'en servir un second.

" Puis je connaître la raison de cet intérêt soudain pour ma personne Miss Swan? "

L'homme était en retard d'une bonne demi heure, mais elle ne lui en tint pas rigueur. Ce soir, elle était d'excellente humeur, et se sentait l'âme d'une nonne, prête à pardonner aux pires des êtres humains. Elle trempa ses lèvres fines dans la mousse onctueuse de la bière, dont sa chope était pratiquement vide maintenant.

Soren Braun, second de ce très cher Capitaine Yorick prit place à ses côtés. Elle ne dit rien et ne leva pas même le regard vers lui, absorbée par la boisson délicieuse qui glissait le long de sa gorge.

C'est à ce moment que le tavernier fit des remontrances au second de O'Brien, à propos de son comportement passé. Cela fit sourire la jeune fille, qui ne l'avait pas mieux imaginé qu'ainsi, s'attirant des histoires pour son manque de discrétion.

Il lui posa alors la question fatidique de la soirée, à savoir, le but de cette entrevue. Son regard gris coula lentement vers Soren, et un sourire divin illumina son visage de poupée. Elle lui dit alors doucement, la voix chargée de rire, et de gaité:

"N'ai je donc pas le droit d'inviter un collègue? Nous ne servons pas sur le même bateau, mais nous avons un drapeau commun, et le goût de la mer... Me tromperais je? "

Ses doigts jouèrent distraitement avec les rubans de son corset, les entortillant délicatement, les étirant et les relachant contre sa poitrine. L'ambiance autour d'elle l'asourdissait un peu, mais elle avait confiance en elle et en sa résistance. Elle reprit alors:

"Si vous ne vouliez pas venir, vous n'auriez pas du accepter mon invitation..."

Un doux sourire charmeur se posa sur ses lèvres...

" Je suppose que non!"

Soren avait surtout le goût de l'argent et O'Brien était son coffre fort, un sourire vint allonger les lèvres du marin, il trouvait cette naïveté tout à fait charmante voire même touchante. Mais il lui était cependant difficile de ne pas la voir comme une véritable proie, bien entendu il n'était pas du genre à forcer qui que ce soit mais il ne voyait pas de mal à provoquer certaine chose.

" Je n'ai jamais dit que je ne voulais pas venir, cependant je me pose des questions. "

Il avait approché son visage de celui de sa compagne, le brouhaha environnant semblait s'être intensifié. Le second recula un peu pour pouvoir boire mais garda une distance assez proche qu'il pouvait mettre sur le compte du bruit plus que de l'attention qu'il portait tout particulièrement à sa collègue.

" Que fais une jeune fille de haut rang sur un bateau corsaire? Ou encore dans une taverne qui renferme des hommes tels que moi, surtout à cette heure de la nuit?"

Il n'était pas sur du tout qu'elle soit de haut rang mais elle n'avait nullemnent les manières d'un corsaire. Et plus Soren parlait et plus il semblait rapproché son visage de l'oreille de la jeune fille, il sentait encore la cigarette et le sucre imbibé d'alcool mais il s'éloigna à nouveau avant qu'elle ne puisse lui en faire le reproche, de plus il lui parlait presque à voix basse pour qu'elle soit obligé de tendre l'oreille.

Soren buvait allégrement son verre de rhum en pavoisant devant l'effet qu'il semblait produire sur la jeune fille. Elle ne ressemblait décidément pas aux autres femmes qu'il avait pu rencontrer, il trouvait que cela avait un certain charme, le rouge aux joues mais il ne se voyait assurément pas avec une telle jeune fille à ses cotés. A vrai dire, Soren ne se voyait avec personne, sa liberté était sans doute son bien le plus précieux.

Son sourire s'allongea en entendant la réponse qu'elle lui fit, c'était un véritable appel au crime suffisamment évident pour Soren. Le second se rapprocha un peu plus encore de la jeune fille et la déshabillait du regard sans plus aucune gêne, non pas qu'il en avait avant mais il se montrait un peu plus discret. Il passa une main dans ses cheveux blonds et soyeux, joua un instant avec un des mèches dans son dos avant de répondre presque dans un murmure en approchant sa bouche un peu plus près encore de son oreille.

" Je ne fais pas ce métier pour l'argent, voyons! Plutôt pour le prestige, j'étais de toutes façons destiné à être marin. J'ai juste préféré la marine aux étalages de poisson. "

C'est fou ce que les mensonges peuvent paraître presque sincère dit de cette façon, Soren lâcha la mèche de cheveux et but à nouveau une gorgée dans son verre puis finalement décida de le vider pour s'en servir un nouveau. Il s'alluma également une nouvelle cigarette en gardant un œil sur elle.

" Il y a d'autres avantages que la Compagnie des Indes offrent mais je doute que cela intéresse une jeune fille tel que vous."

Il espérait bien qu'elle se montrerait curieuse et suffisamment désinhibée pour le suivre par la suite.

La jeune second aimait les regards discrets que lui lançaient Soren, ainsi que sa voix suave. Bien qu'elle l'eut repoussée la première fois, elle fut ravie de se sentir désirée, ne fut ce que pour une nuit peut être. Elle ne doutait pas de son charme; mais les hommes de la bonne société n'adressaient pas ce genre d'estime. En tout cas, cela ne la dérangeait plus le moins du monde.

Elle sentit le corps chaud de Soren se rapprocher du sien, son odeur se mélangeant à la sienne.

Les bruits de la salle semblaient s'être intensifiés autour d'eux. Peut être parce que Soren parlait tout bas, lui susurant délicieusement à l'oreille.

L'adolescente joua avec les cordons qui retenaient son corset, les entortillant autour de ses longs doigts fins, tirant dessus, les dénouant peu à peu.

Soren lui ajouta qu'il y avait d'autres privilèges de la part de la Compagnie des Indes. Mary haussa un sourcil, et le regarda amusée, puis lui demanda, curieuse:

"Et quels sont ils, Monsieur Braun? Je serais curieuse de les connaître... "

Son corps se cambra doucement sur sa chaise, relevant sa belle poitrine blanche. Elle l'observait toujours, souriante et rougissante.

Soren tira sur sa cigarette, souffla la fumée puis se mordit légèrement la lèvre inférieure en la regardant d'abord dans les yeux avant de glisser vers son décolleté. Elle se montrait plus appétissante que jamais, plus elle parlait et plus il se voyait tout à fait en train de la dévorer, cette pensée lui plaisait. Le second avait l'image du loup croquant l'agneau qui se serait éloigné du troupeau, il n'en sourie que d'avantage tandis que son regard se faisait plus lascif encore.

" Nous ne payons pas les chambres, elles sont automatiquement réservées pour les membres de la CIO. Cela à le mérite de ne pas m'obliger à dormir sur le navire chaque soir quand nous sommes à terre."

Soren s'était bien entendu penché à son oreille, mais ses gestes se mêlaient à présent à ses paroles et il vint poser une main dans le dos de la jeune fille avant de la faire glisser vers ses reins. Cette fois il n'éloigna que son visage pour tirer à nouveau sur le mégot qu'il terminait et qu'il écrasa ensuite dans le truc qui servait de cendrier. Sa main remonta dans le dos de Mary et passa sous ses cheveux pour atteindre sa nuque tandis qu'il passait sa langue sur ses lèvres comme un loup qui se lècherait les babines avant d'attaquer sa proie.

" Et puis il y a un certain prestige, sans compter la joie de rencontrer des personnes telles que vous dans des endroits surprenants."

Il ponctua sa phrase d'un baiser sur le lobe de son oreille, Soren la tenait à présent tout à fait contre lui. Il sentait monter en lui la chaleur de l'adrénaline et de l'excitation due à l'exception de la proie qu'elle représentait à ses yeux. S'il s'écoutait il se serait déjà jeté sur elle depuis longtemps mais il fallait se montrer patient.

La main posée sur sa cuisse allait en contradiction avec le regard qu’elle lui lançait, Soren ne s’en sentit que plus déterminé à la mettre dans son lit. Il lui attrapa le menton et ramena son visage vers le sien pour poser ses lèvres sur les siennes, un simple baiser chaste comme n’importe quel aristocrate débile aurait pu lui en donner. Le genre de baiser qui ne transcendait personne mais Soren savait ce qu’il faisait, et bientôt il se montrait bien plus entreprenant.

" Mes talents vont bien au-delà de ce que vous pouvez voir cependant je ne sais pas si je n’oserais vous priez de venir le constater dans ma chambre. "

Sa main descendit à nouveau vers les hanches de la jeune fille, s’accrocha à elle avec fermeté et enfonçait ses doigts dans les tissus de sa chemise. Son désir devenait de plus en plus incontrôlable, il s'imaginait déjà avec elle s'agitant entre les draps, la touchant comme aucun homme de son rang n'oserait le faire et s'appropriant la seule chose qui faisait encore d'elle une jeune femme de bonne condition.

Pour Soren, elle était comme une revanche sur tous ceux qui tentait de le soumettre ou qui continuait de le regarder de haut, son rang, son nom, rien ne saurait être suffisant. Bon d'accord la réputation qu'il avait n'aidait pas mais il fallait avouer que certain de ses supérieurs étaient bien pire mais on ne disait rien parce qu'il avait de l'argent ou un titre. Mary Swan serait la compensation de sa soirée quelque peu raté et la vengeance à l'encontre de cette politique corrompu, même s'il l'était déjà lui-même.

De sa main libre, il se servit un autre verre de rhum et en but une gorgée.

Soren la laissa sans faire avec la plus grande satisfaction, c’était sans doute ce qu’il aimait le plus, la voir agir ainsi, la pousser au vice. Il répondait au baiser avec une certaine réserve cependant, alors que son désir bouillonnait en lui. Une fois qu’elle se sépara de ses lèvres il but à nouveau une gorgée de rhum puis finalement se décida à le finir.

Soren venait de gagner même si elle ne savait sans doute pas à quel point, le second se leva et tendit la main pour prendre le bras de la jeune fille et la lever de son siège.

" Dans ce cas allons dans un endroit plus frais !"

Il la plaqua contre lui et posa une de ses mains sur fesses, puis il se pencha un peu vers elle après avoir soulevé une mèche de ses cheveux.

" Et plus calme aussi ! "

Soren ne put s’empêcher de lui mordiller le lobe de l’oreille et d’embrasser son cou avec une certaine avidité qui trahit l’espace d’un instant le désir qu’il éprouvait pour la jeune fille. Non que son entrejambe ne l’ait déjà fait pour lui mais même s’il appréciait sans nul doute la poitrine écrasé contre son torse il n’oubliait pas de détacher la partie en dessous de la ceinture du corps de celle qu’il tenait contre lui .

Soren l’entraina vers le fond de la salle où se trouvait l’aubergiste, il se tenait à l’entrer de la cuisine près de l’escalier de service. Le second jeta une petite bourse dans les mains du patron de l’endroit qui lui fit signe qu’il pouvait grimper à l’étage, Soren gardait toujours une clef sur lui et même si l’aubergiste détestait cela il ne pouvait rien contre un membre de la CIO même s’il s’appelle Soren Braun.

Le second fit passer la jeune fille devant lui dans les escaliers et montait avec qu’elle si près qu’il semblait qu’il la poussait presque. Au premier étage, il la prit par la main et la tira vers la porte de la chambre qu’il s’était attribué. Il ne lui avait pas parlé depuis qu’il s’était levé de la table et il ne comptait le faire avant d’être seul avec elle.

Il ouvrit la porte sans ménagement, la fit entrer et referma aussitôt avant de la plaquer contre la planche bois qu’il verrouilla sans attendre.

" Cet endroit semble-t-il convenir à vos espérance ? "

Soren se fichait éperdument que ça lui convienne ou pas finalement, il valait mieux pour elle qu’elle n’ait pas changé d’avis entre temps. Il n’était pas du genre à user de violence mais il était tout aussi difficile de réfréner ses envies les plus bestiales.

Mary se laissa conduire dans la chambre sans mot dire. Quand elle fut plaqué contre la porte, un sourire amusé et frivole s'inscrivit sur ses lèvres, et ellle répondit à Braun:

"Pourquoi cette chambre ne ma plairait elle pas? Je n'ai pas toujours des envies de luxe..."

Tandis qu'elle disait cela, ses doigts agiles retiraient les lacets qui retenaient la chemise de Mister Braun, pour glisser ses fines mains dessous et caresser son torse. Elle le regardait de temps en temps, les yeux pétillants. Elle sentait le désir monter en elle, et devait se mordre les lèvres pour se contenir un peu.

Ses joues étaient plus rouges qu'à l'ordinaire. Elle enleva la chemise de Soren et se colla à lui. La chaleur de son corps contre le sien lui faisait du bien. Elle se recula un peu, et commença à l'embrasser sur le torse, remontant doucement avec langue pour arriver au cou, et finalement commencer à mordiller son lobe d'oreille... Mary lui chuchota alors, invonlotairement:

"Soyez heureux... " Elle n'osa pas continuer sa phrase; elle n'osa pas lui dire qu'elle était encore vierge, qu'il allait prendre la dernière chose qu'il restait de sa vie passée. Elle regretta alors d'être montée avec lui, et regretta encore plus que son corps ne veuille plus lui obéir...

Soren eut un sourire lascif en la regardant détacher sa chemise pour lui, les doigts de la chemise étaient plus frais que sa peau mais ce n’était pas désagréable et bientôt elle fit tomber le vêtement à terre. Elle était exactement ce qu’il lui fallait pour cette fin de soirée mais l’espace d’un instant ce qu’il avait appris du capitaine O’Brien vint lui miner l’esprit une fois de plus l’espace d’un instant, il lui faudrait régler cela au plus vite. Le second se ressaisi quand il entendit le murmure à son oreille, il ne chercha même pas à comprendre ce que cela pouvait bien signifier.

Il mit bien vite de coté son problème et attrapa le visage de la jeune fille et les captura dans un baiser des plus fougueux mais bientôt il délaissa ses lèvres pour son cou, puis ses seins, ses hanches, son entrejambe. Il la dévorait à travers ses vêtements comme si elle avait été nue, Soren mordait le tissu de son pantalon, alors que ses mains s’étaient frayé un chemin sous son corsage et sa chemise, non sans une certaine difficulté. Cependant il ne se sentait pas assez libre et les retirèrent de leur prison et détachèrent les lacets qui retenaient le corsage avec empressement, Soren n’entendait plus que l’appel sourd de son désir pour ce corps si jeune encore.

Quand le corsage tomba à terre à son tour, le second délaissa l’entrejambe de sa compagne pour venir poser ses lèvres sur la peau de son ventre, chaud, doux, laiteux. Le second releva les yeux vers elle, tout en continuant à embrasser ses hanches et son ventre, la goutant littéralement comme il l’aurait fait d’un met des plus raffinés. Son désir était palpable tout autant que sa passion même si ses gestes étaient devenu plus lent, plus tendre.

Elle sentait le désir, cela s'échappait de tous les pores de sa peau. Soren l'aurait prise contre la porte s'il s'était s'agit d'une vulgaire putain ramassé dans le port mais le second devinait à ses gestes qu'elle avait besoin d'un peu plus qu'une simple culbute contre une porte. Il se releva et enleva les mains de sa poitrine avant de se coller contre elle et de l'embrasser à nouveau. L'homme se baissa et passa son bras sous ses jambes se comportant comme le plus parfait des amants, le fait était rare mais il n'aimait pas laisser de mauvais souvenir à ce niveau là. Particulièrement lorsqu'il s'agissait de jeunes filles qu'il pourrait revoir à l'occasion et il espérait bien que Mary en ferait parti.

Il la porta, sans cesser de l'embrasser, jusqu'au lit fraîchement préparé où il la déposa doucement. Soren était au dessus d'elle, les bras en appuie de chaque coté de son corps, il cessa son baiser un instant pour la regarder. Il la caressa du dos de sa main passant sur chaque courbe, suivant le chemin parcouru par son geste, son épaule, son sein, le téton, son ventre, ses hanches pour finalement remonter et attraper fermement un de ses seins. Son pouce joua un moment avec son téton puis son visage plongea et embrassa le bouton de chair avant de le gober, de lécher avec avidité. Ses mains caressait ce jeune corps alors qu'il l'écrasait en partie sous son poids.

" Tu n'auras pas froid longtemps!"

Il avait à peine relevé les lèvres pour susurrer ses mots à sa jeune amie, Soren se mit à pétrir le sein dont il s'occupait. Son regard fit un aller retour entre ses jambes et son visage puis il se mit à délasser avec la plus grande délicatesse le pantalon de la demoiselle avant de le faire glisser le long de ses cuisses. Il glissa au dessus de son corps comme un prédateur qui fondrait sur sa proie.

" J'espère que mes talents vous plaise toujours autant, Miss Swan!"

Soren était à l'étroit dans son pantalon depuis bel lurette et il ne pensait pas qu'elle prendrait cette initiative à vrai dire, cela l'enchantait plutôt. Elle avait un sourire juvénile semblable aux poupées de porcelaine si fragile, le genre de poupée que l'on garde précieusement derrière une vitre dans son salon et le second ne doutait pas que c'était certainement l'avenir que son père avait voulu tracé pour elle. Il serait horrifié de la savoir dans une chambre avec un homme tel que lui et l'idée le fit sourire.

Le second se releva un peu pour lui faciliter la tache, il la regardait droit dans les yeux comme pour la mettre au défi mais son esprit était déjà ailleurs. Ses mains également d'ailleurs, il caressait ses cuisses et venait effleurer son aine par moment il allait jusqu'à l'endroit qu'il convoitait tant.

" Faites donc je suis tout à vous ce soir."

Le contraire aurait certainement été plus juste, il ne faisait que durer le moment mais le résultat n'en serait que plus agréable et inéluctablement le même qu'avec une tout autre personne. L'avantage de prendre son temps était qu'il n'avait nul besoin d'assouvir sa soif encore et encore avec des prostitués ou même des amis.

Le second se laissait déshabiller en portant la plus grande attention au geste de la jeune fille, il se mit à caresser ses cheveux puis ses épaules nu et son dos. La luxure était sans nul doute le péché le plus apprécié par Soren, il se pencha légèrement pour atteindre l'épaule de Mary et y déposa un baiser enflammé qui remonta jusqu'à son cou. Sa main vint effleurer la pointe d'un de ses seins avant de descendre sur son flanc en suivant la courbe de sa silhouette.

Soren ne comptait pas se faire prier, elle ne lui avait pas enlevé totalement son pantalon mais ce n’était qu’un détail. Elle le surplombait légèrement et alors qu’elle lui mordillait légèrement le lobe de l’oreille, ses mains se posèrent les fesses de la jeune fille. Le second se mit à embrasser la poitrine de Miss Swan avec une passion toute nouvelle avant de se relever un peu plus et d’emprisonner ses lèvres.

" Chaque chose en son temps Miss Swan !"

Soren l’obligea à s’allonger à nouveau, il l’embrassait avec de plus en plus de ferveur et entreprit de passer par son cou puis entres ses seins et son ventre pour atteindre son pubis. Son désir pour lui était plus que perceptible, il était l’évidence même. Son parfum subtil de jeune fille de bonne famille l'excitait, elle avait un goût salé agréable pas amer, le goût du pucelage sans nul doute. Soren connaissait bien cette saveur pour l'avoir goûté plus d'une fois, il en était avide, la bouche coulée au vagin donnant de grand coup de langue, faveur qu'il n'offrait que très rarement.

La tête enfouie entre ses cuisses, une main sur l'une d'elle et l'autre sur le ventre de la jeune fille, caressant l'abdomen avec légèreté alors qu'il tenait la cuisse avec fermeté. Il léchait le bouton de chair durci par le désir du bout de la langue puis le suçait comme s'il voulait en extraire tout le vice qui pouvait s'y trouver pour se remettre à le titiller de la langue qui descendait par moment vers le creux avide de sa virginité.

Ce fut sans doute la première fois que quelque chose y entra et certainement pas la dernière mais avant de passer à quelque chose qui lui serrait certainement moins agréable, il fallait laisser un bon souvenir. Soren revint à son clitoris alors qu'il abandonnait le ventre de la jeune fille pour s'aider de ses doigts, il écarta légèrement les lèvres avec son index et le majeur avant puis il fit pénétré son pouce.

Soren continuait son activité avec une certaine ferveur en écoutant avec ravissement les gémissements de la jeune fille qui subissait les assauts de sa langue sans interruption. Il aimait cela, la sentir onduler sous lui alors qu’il n’avait encore rien fait de ce charmant petit corps. Le second releva soudain son regard vers son visage de poupée, elle voulait lui faire plaisir. Il fallait quelque chose de parfait qui lui fasse vraiment comprendre qu’il garderait toujours le contrôle mais qu’elle pouvait le satisfaire pleinement également.

Il avait ralenti la cadence en réfléchissant, son pouce était ressorti et sa langue allait lentement parcourant le long de sa fente puis il lui embrassa l’intérieur des cuisses presque amoureusement. La virginité avait une étrange répercussion sur le comportement de Soren, il se faisait tendre et attentionné mais il n’en oubliait pas pour autant son désir insatiable. Sa main alla toucher son membre turgescent sans même qu’il s’en rende compte. Il avança vers elle en passant au dessus de son corps délaissant sa queue presque douloureuse et il l’embrassa passionnément. Il avait encore son goût dans sa bouche et l’idée de le lui faire partager lui plaisait beaucoup.

Soren se mit à genoux sur le lit près d’elle et l’aida à se relever un peu avant de diriger sa main sur son membre près à exploser du désir qu’elle avait fait naître en lui. Il se remit à l’embrasser à moitié penché sur elle, tout en accompagnant sa main d’un mouvement de va et viens lent et régulier. Il soupirait de contentement de sentir la main de la jeune fille enserrer son pénis et descendit dans son cou pour lui susurrer à l’oreille ce qu’il voulait réellement.

" A vous de me goûter à présent ! "