[CAPITAINE] Karim Astarloa de la Saavedra

Nom : Astarloa de la Saavedra

Prénoms : Karim Medhi Juanito

Âge : 28 ans

Grade : Capitaine ( plume blanche et clés de la réserve de rhum ^o^)

Navire : L'Aïcha

Camp : Pirate, plutôt deux fois qu'une

Sexualité : Féroce... Euh ! Bi, je suppose, puisque je lorgne sur tous les jolis petits culs qui passent, quelque soit le caryotype ^o^

Histoire : Karim Medhi Juanito Astarloa de la Saavedra, pour vous regarder passer de loin en riant, messires. Né d'une brève rencontre entre une émigrée mauresque et un gentilhomme castillan, je dois probablement mon permis de séjour en ce monde à une ou deux bouteilles de rhum. On m'a souvent dit que ma mère avait à peine eu le temps de me baptiser selon la religion musulmane que mon père m'enlevait déjà, et m'emmenait dans sa lointaine Séville pour me faire recevoir une éducation de gentilhomme. Les treize premières années de ma vie furent conventionnelles au possible : latin, grec, équitation, escrime, courbettes. On fit de moi un bon cavalier, et un épéiste de qualité. Mais par dessus tout, on s'aperçut que j'étais très doué pour les langues étrangères : castillan, français, arabe, gascon, latin et hollandais, tout y passa.

Seulement, avec le parler du monde, me vint le goût des voyages. J'avais certainement hérité du côté bohémien de mon algérienne de mère, et dès que je fus capable de comprendre ce que je voulais vraiment, je demandais à entrer dans la marine. Mon noble papa, qui commençait à froncer le sourcil à force d'entendre ses voisins jaser sur son "mulâtre de fils", accepta de m'envoyer à Barcelonne pour que j'embarque sur le premier vaisseau de guerre venu ( à cette époque, je méprisais déjà la marine marchande ).
Don Diego de Gomèz fut mon premier capitaine. Amiral de guerre, grand marin, il faisait au moins autant la nique à ses hommes qu'aux français. Il m'apprit l'art du sexe en même temps que celui de la navigation. Je servis sous ses ordres pendant 6 ans, conquérant mes galons à la pointe de l'épée ( j'avais toujours dédaigné le sabre, malgré les ordres et la coutume ), satisfait mais loin d'être heureux. Le service de Philippe III était loin de m'amuser, et la liberté que j'apprenais tout doucement à révérer plus que tout était encore bien loin... Je ne voulais plus servir, je voulais vivre.

L'été de mes 19 ans changea ma vie. Nous fûmes attaqués par des pirates ethiopiens au large de la Turquie, trois fois plus nombreux. Le combat ne dura pas deux heures, et alors que je m'apprêtais à parer un énième coup de cimeterre, une main de fer me saisit à la gorge et me traîna devant le capitaine adverse. J'étais le plus jeune des marins espagnols, et notre ennemi -le flibustier Kolibango- m'avait repéré de loin. Il n'avait jamais vu, disait-il, un blanc si foncé et si blond à la fois. Je lui rétorquais que ma mère était maure et mon père ibérique : il éclata de rire, et me proposa de m'enrôler dans son équipage. Quelle plus belle revanche pour lui, qui était ennemi à la fois des Barbaresques et des Espagnols ? J'acceptais, frappé par le vent de liberté qui semblait gonfler ses voiles.
Il me consacra Pirate Africain. Point blanc parmi les noirs, je ne m'en fis pas moins accepter comme l'un des leurs, et ils devinrent quand à eux ma famille d'adoption, parce qu'ils m'avaient donné ce que ni mon père ni l'équipage royaliste de Don Gomèz n'avait réussi à comprendre : la liberté et l'amitié. Je livrais de nombreux combats, participais à autant d'abordages, prenant goût au sang et à la richesse, et apprenant à combiner mes connaissances de l'art naval européen et africain. De 20 à 25 ans, je visitai la moitié la moitié du monde, et commençai à me faire ma réputation parmi les frères de la côte. On m'appelait El Burlador, celui qui se moque, car je n'aimais rien tant qu'à me payer la tête de ses messieurs des Compagnies des Indes Occidentales et Orientales, ainsi ( et surtout ) de celles des corsaires à leur service. Liberté, liberté chérie ! Ceux là, pour moi, l'avaient reniée.
Mais Kolibango, qui m'avait adopté, n'était pas éternel : il mourut d'ans et de félicités, au milieu de ses marins et de sa dernière prise. Comme il est de coutume chez les pirates, on demanda aux successeurs potentiels de régler la question de l'héritage en combat singulier. J'en tuais deux, toutes les lames s'abaissèrent.
J'étais le nouveau capitaine de l'Aïcha.
Et cela fait 3 ans que ça dure...