Dans l'intimité de la cabine du capitaine... (privé)

( HJ : Suite de ce topic. Attention, NC-17 à l'intérieur !!! )

Franchement troublé, Alucard s'apprêtait à répliquer quelque chose à son capitaine quand un cri sur le pont attira son attention. Un deuxième se fit entendre, déclarant qu'on homme était tombé à l'eau. Ni une ni deux, il fila voir ce qu'il se passait, demandant à l'équipage pourquoi personne n'allait l'aider alors que, visiblement, le sombre crétin qui l'avait traité d'espion ne savait pas assez bien nager. Et on lui répondit qu'il y avait un requin.

Se fichant bien de savoir s'il y avait un requin ou non, Alucard retira ses bottes et sa ceinture où étaient accrochées ses armes et sauta à l'eau. Pour se rendre compte que le soit-disant requin était en fait un dauphin. Mais pour le moment, il n'y faisait pas attention, trop occupé à obliger l'autre andouille à ne pas s'affoler, de peur qu'ils ne se noie tout les deux. Heureusement, on ne tarda pas à leur envoyer une échelle de corde pour qu'ils puissent remonter à bord.

Si le matelot qu'il avait sauvé se laissa retomber sur le pont, attirant l'attention de tout l'équipage, Alucard n'eut aucune difficulté à rester debout. Mais seigneur, qu'il avait mal a la tête! Il avait plongé de trop haut. Bah tiens, ça lui apprendrait! Parce que l'autre andouille ne lui avait même pas dit merci! La prochaine fois, il le laisserait se noyer!

Karim avait vu le jeune homme prêt à répliquer, lorsque le cri bien connu et bien redouté de "un homme à la mer !" se fit entendre. Alucard se précipita sur le pont, suivi de près par son capitaine. Il n'eût pas le temps de retenir le jeune homme, qui plongea la tête la première, afin de ramener la maladroit à bord. Karim interogea ses hommes, qui lui expliqèrent l'affaire, en même temps qu'ils admiraient le trait d'audace d'Alucard, qui hissait à présent son insulteur le long de la coque. Karim aida les matelots à les récupérer, bien content au fond que le gamin se soit comporté bravement, gagnant ici ses galons auprès de l'équipage.

"Pour sûr, señor Truchot, vous nagez bien et vous êtes bien brave !" S'exclama Juan, un petit mousse espagnol, exprimant ainsi à voix haute ce qu'une bonne partie de l'équipage pensait tout bas, sans oser le formuler.

"Et pas qu'un peu, approuva Karim, en examinant les deux hommes trempés comme des soupes. Il faut vous sécher, tous les deux... Vous autres, occupez-vous du rescapé, que cela lui serve de leçon : j'avais bien dit que je ne voulais pas de poltrons ignorant l'art de la brasse dans mon équipage."

Puis, il toisa son second de la tête au pied.

"Vous, maître Alucard, venez, vous visiterez la cabine en même temps que vous vous sècherez."

Et il l'entraîna de nouveau vers l'arrière...

Alucard avait eut un petit sourire gêné quand un mousse le complimenta sur sa façon de nager et son courage. Quand on voyait que leur requin était en fait un dauphin totalement inoffensif. D'ailleurs, il devait se retenir de rire quand il se souvenait de l'air terrifié qu'ils avaient.
Puis, son attention fut reportée sur le capitaine qui le toisa de la tête aux pieds, le faisait légèrement rougir. Pourquoi se sentait-il si mal à l'aise? Toujours est-il qu'après avoir récupéré ses bottes et sa ceinture, il le suivit en direction des cabines, avec une petite moue à l'entente du flip flop de son pantalon mouillé qui lui descendait un peu trop bas sur les hanches.

"Vous ne leur avez pas appris à reconnaître les animaux marins? Leur fameux requin, ça n'était qu'un dauphin... C'est totalement inoffensif..."

Alucard esquissa un sourire amusé alors qu'il ramenait ses cheveux sur le haut de sa tête, puisqu'ils avaient tendance à lui retomber sur les yeux. Une fois dans la cabine, il voulut aller déposer ses affaires mais, manque de bol, il se prit les pieds dans son pantalon. Et c'est ainsi que ses affaires se retrouvèrent un peu plus loin, par terre, alors que lui, eh bien il se retrouvait exactement dans la même position que la première fois, à savoir à moitié dans les bras de son capitaine.

Karim haussa les épaules, tout en ouvrant la porte de la cabine.

"La plupart des marins savent faire la différence... Et je préfère bien plutôt les entraîner à différencier les pirates des corsaires, et les corsaires des membres de la Compagnie des Indes."

Il laissa entrer le jeune homme, referma la porte derrière lui, et ne pûit s'empêcher de sourire discrètement en voyant la dégaine de ce dernier : le pourpoint dégoulinant et le falzar tombant. Il ressemblait vraiment à un adolescent, pour le coup, et Karim ne pût s'empêcher de le trouver très mignon.

Il fit un mouvement pour ouvrir une armoire et prendre une chemise propre, quand les chasses d'Alucard décidèrent bel et bien de l'abandonner, qu'il s'y prit les pieds, et qu'il fut obligé de tendre à nouveau les bras pour le rattraper. C'était si comique, et si semblable à la première chute, qu'Astarloa dût faire un effort surhumain pour ne pas éclater de rire. Il n'avait vraiment pas envie que le gamin se mette de nouveau en colère. Quoique, si c'était pour l'embrasser de nouveau...

"Quand je parlais de vous sécher, maître Alucard, je ne pensais pas tout à fait à cela..." Dit-il à mi-voix, terriblement amusé et séduit par la situation.

Comme lors de sa première chute, Alucard s'était violemment empourpré et était resté un moment sans bouger. Moment qui fut suffisant pour que son capitaine lui sorte une obscénité qui le fit rougir encore plus. Troublé au possible, tenté par la proposition et apeuré de ce que cela impliquerait, le jeune homme se redressa rapidement, s'asseyant au sol pour être sûr de ne plus tomber.

"Eh bien moi non plus, je n'y pensais pas!"

La voix d'Alucard s'était à nouveau faite un peu plus rauque, alors qu'il s'était mit à bouder. Oui, à vingt ans, il faisait toujours la tête. Et alors? Il n'allait tout de même pas flanquer un deuxième soufflet à son capitaine! Surtout que, cette fois-ci, il ne l'avait pas vraiment mérité non plus. Toujours était-il que le jeune homme était rouge comme une pivoine et s'obstinait à regarder ailleurs pour ne pas risquer de le provoquer à nouveau et de se faire réembrasser. Pas que ça lui aie réellement déplu, mais bon... Si un baiser était obligatoirement aussi violent, alors il n'embrasserait jamais personne! Sauf peut-être Karim...

Karim roula des yeux lorsqu'il vit son second s'asseoir au sol et bouder comme une femme ou un gamin. Il était plus rouge qu'une cerise, et n'était visiblement pas décidé à se comporter en homme. Quelle différence avec le plongeur-sauveur invétéré de l'instant précédant ! Karim se pencha vers lui.

"Moi, ce que je pense en tout cas, c'est que tu ferais mieux d'enlever ça si tu ne veux pas finir au lit avec une fièvre de cheval."

Et comme l'autre ne semblait pas décidé à remuer, Karim s'agenouilla près de lui et lui enleva doucement, mais son pourpoint et sa chemise, avant de le redresser et de lui indiquer l'armoire. Il aurait voulu parler, lancer une réplique ironique, mais Alucard, nu, tremblant et tout rouge était une vision bien trop délicieuse pour qu'il puisse seulement penser à autre chose.

"T'es bien foutu, Alucard..." Murmura-t-il, en lui passant un doigt sous le menton pour l'obliger à relever la tête. Il l'aurait bien embrassé de nouveau, là, maintenant, tout de suite...

Alucard s'était laissé déshabiller sans se débattre, même s'il avait un peu protesté. Mais, s'il avait rougit à ce moment là, ce ne fut plus rien face à la couleur qu'il avait maintenant que son capitaine lui avait dit qu'il était bien foutu. Mais, ce qui le gênait le plus, c'était quand même qu'il aie passé un doigt sous son menton pour lui faire relever la tête. Mais cette fois-ci, il n'avait pas détourné les yeux comme d'habitude. Il en était incapable, comme hypnotisé par le regard de Karim.

"D'après le peu que j'ai pu voir... Vous devez être bien foutu aussi..."

Bien qu'il soit toujours aussi rouge et gêné, Alucard esquissa un léger sourire à son capitaine, toujours sans bouger. Tout d'abord, il n'osait pas, franchement intimidé. Mais aussi, il n'avait pas envie de bouger. Certes, il faudrait qu'il se rhabille, mais il devrait s'éloigner de Karim pour cela... Et il n'en avait aucune envie.

"Il... Il faudrait peut-être que je me rhabille? N... non?"

La voix d'Alucard s'était faite quelque peu hésitante, légèrement tremblante. Il commençait à peine à véritablement réaliser qu'il était nu, vulnérable et vierge, devant son capitaine qui lui semblait bien pervers.

Karim souriait, se délectant du spectacle de cet adolescent rougissant, timide et offert tout à la fois. Pervers, mais délicat, il décida d'y aller en douceur. Car il avait pris sa décision : il volerait un, autre baiser à Alucard, et peut être autre chose, encore... Il était décidémment trop désirable, trop maladroit, et trop amusant pour laisser passer l'occasion. Ce ne serait d'ailleurs pas la première fois qu'Astarloa séduirait un de ses officiers...

"Merci... "

Il avait rapproché son visage du sien, et sa main s'était déplacée pour venir caresser sa joue, doucement, comme on caresse un petit chat ou une jeune vierge.

"Imbécile, si je t'ai ôté tes frusques, c'est pour ne pas que tu prennes froid après le bain que tu as pris... Et puis, tu es bien mieux comme ça."

Karim fit un pas en avant, et, rapide comme la lame d'un assassin, prit le visage d'Alucard entre ses mains, et l'embrassa avec un infiniment plus de douceur que la première fois.

En voyant son capitaine s'avancer vers lui, Alucard avait voulu reculer mais il s'en était trouvé incapable, n'ayant pas réagit assez vite. Car en un rien de temps, sans lui laisser le temps de comprendre ce qu'il se passait, l'homme avait prit son visage entre ses mains et avait commencé à l'embrasser. Durant un instant, il s'était raidit, craignant d'a nouveau se faire brutaliser. Ce qui, à sa grande surprise, ne fut pas le cas. Alors il ferma les yeux, passant ses bras autour du cou de son capitaine, profitant du baiser.

Inconsciemment, il se serra contre lui, penchant légèrement la tête de côté. Pourquoi est-ce qu'un simple baiser lui faisait connaître tant d'allégresse? Il n'aurait pas eut la preuve du contraire durant vingt ans qu'il se serait presque prit pour une jeune femme. Mais n'empêche que c'était loin de lui déplaire. Pourtant, il finit par rompre le baiser, la respiration un peu plus précipitée qu'à l'habitude, les joues toujours aussi rouges.

"Je vous plaît donc tant que ça...?"

Souffla Alucard, au comble de la gêne.

Karim, ses lèvres contre celles d'Alucard, sourit lorsque celui ci se pressa contre lui et noua ses bras autour de son cou, appréciant visiblement le traitement. Les mains de Karim quittèrent les joues du jeune homme, pour aller se poser sur sa taille nue, promenant sensuellement ses doigts sur la peau fraîche et humide.

"Hmmmoui, tu me plais bien..." Sussura-t-il en rompant le baiser, qui avait duré de longues minutes, et en soulevant Alucard, pour rejeter au loin le pantalon qui avait de nouveau glissé au sol.

"Mais ce n'est pas dans mes habitudes d'abuser des enfants, et encore moins de séduire mes matelots dès le premier jour, tu sais..." Dit-il, en s'écartant un peu, un petit sourire aux lèvres, pour voir si Alucard avait suffisamment envie de continuer de son côté, et s'il le manifesterait en protestant de manière quelconque.

Quand son capitaine lui dit, indirectement, qu'il le considérait comme un enfant, Alucard vit rouge. Pas au point de lui flanquer une baffe, mais il était quand même de mauvaise humeur. Ne comptant pas laisser Karim se méprendre sur son compte, il se rapprocha de lui et passa une main sur sa nuque, marquant un temps d'arrêt.

"Alors faites de moi un homme."

Après quoi, il embrassa son capitaine, l'attirant contre lui. Il avait beau en avoir en partie le physique, il n'était plus un enfant. Il en avait finit avec l'adolescence, malgré que son caractère reste encore un peu instable. Il était grand temps qu'on cesse de le traiter comme un enfant. Et ça commencerait maintenant, par son capitaine.

"A moins que vous ne vouliez pas de moi...?"

Karim sourit de toutes ses dents lorsqu'Alucard rougit d'indignation et se campa devant lui, visiblement bien décidé à lui prouver qu'il n'avait plus rien d'un enfant.

"A tes ordres, garçon..." Dit-il simplement, en passant un bras autour de sa taille, et en posant l'autre sur sa cuisse dénudée. Le jeune homme se tenait raide et droit, comme à son habitude, et surprit quelque peu Karim lorsqu'il l'embrassa assez fougeusement. Il y répondit avec plaisir et chaleur, tout en laissant remonter sa main jusqu'au charmant petit cul blanc d'Alucard. Celui là était vierge comme au premier jour, il en aurait juré... Aussi décida-t-il, pour une fois, de ne pas être -trop- brutal en la manière.

"Bien sûr que je veux de toi, petite grenouille..." Murmura-t-il en se penchant vers lui, un sourire possessif et envoûtant aux lèvres. Il l'attira plus près encore, pressant son entrejambe nue contre la sienne, et entreprit de lui mordiller l'oreille...

"Depuis quand je suis une grenouille?"

Demanda Alucard, avant de laisser un soupir de désir lui échapper quand son capitaine le fit se rapprocher encore plus, lui faisant presser son entrejambe contre la sienne alors qu'il lui mordillait l'oreille. Ne sachant trop que faire, il alla déposer quelques petits baisers dans le cou de Karim, l'enlaçant possessivement. Et dire qu'à vingt ans, il ne connaissait rien à ce domaine-là, si ce n'est la théorie la plus basique qui soit sur la reproduction de l'être humain. Par contre, il n'était quand même pas si bête qu'il en avait l'air : il savait à peu près ce qu'il se passerait.

Un mordillement plus prononcé que les autres lui attacha un petit frisson, alors qu'Alucard espérait de tout coeur que le capitaine ne trouverait pas son point sensible. Parce que si sur le ventre, il ne sentait quasiment rien, toutes ses sensations étaient concentrées sur le bas de son dos, ce qui avait le don de l'agacer. Par contre, il était content que ça ne soit pas les fesses, parce que le nombre de fois où il s'était fait tripoter par des marins bourrés...

"Tu préfèrerais être un tétard ?" Répliqua Astarloa, amusé, en promenant toujours ses mains sur le bassin du jeune homme. Il avait la peau très douce, une peau de femme, ou de puceau.

Du bout de la langue, il jouait à présent avec le lobe de son oreille, et soupira lorsqu'il lui embrassa doucement le cou. Rien de plus émouvant et de plus excitants que ces premiers baisers timides, donnés sans assurances, mais avec toute la sincérité d'un premier mouvement.

"C'est la première fois que tu goûtes à la peau d'un autre ?" Murmura-t-il doucement, en lui caressant la nuque et les cheveux, et en lui embrassant le creux de la clavicule.

Ce faisant, il continuait de lui caresser les fesses, et pour varier les plaisirs, commença un mouvement de va et vient, jusqu'au creux des reins d'Alucard...

"Je n'aurais pas cru être démasqué si vite... Mais oui..."

Alucard sourit, fermant les yeux, laissant une de ses mains s'aventurer le long du dos de son capitaine. Sans y réfléchir, il courba un peu les épaules sous les baisers qui étaient déposés au creux de sa clavicule. En pensant à la première fois où il avait été embrassé, il n'aurait jamais cru Karim capable d'une telle tendresse!
Mais bientôt, le rêve prit fin, où plutôt glissa d'un côté beaucoup moins connu. Du côté du jeune homme, en tout cas.

En effet, le capitaine avait passé sa main au creux de ses reins, lui arrachant un long gémissement alors que ses jambes cédaient sous lui. Tant bien que mal, il réussit à garder un équilibre plus que précaire, dû en grande partie au fait qu'il s'était accroché à l'homme dès qu'il avait sentit sa main remonter de sur ses fesses. Le souffle plus court et les joues soudainement rosies, Alucard s'attendait à devoir essuyer une quelconque insulte, à laquelle il avait déjà trouvé une parade. Le meilleur moyen était de bâillonner son capitaine.

Karim ne s'était certes pas attendu à déclencher une telle réaction. A peine avait-il appuyé du bout des doigts au creux des reins d'Alucard que celui-ci avait géni, et s'était à moitié effrondré, tremblant comme une fleur. Astarloa, tout flegmatique qu'il était, ne put s'empêcher de frissonner lorsqu'il vit son second si fragile, comme au sortir d'une poussée de fièvre...

"Eh, garçon, qu'est-ce qui t'arrive ?" Murmura-t-il, vaguement inquiet, en passant un bras sous les cuisses d'Alucard, et en le soulevant comme une plume.

Alucard était affreusement rouge, et Karim ne put s'empêcher de ricanner gentiment.

"Allons, suis-je donc si terrible que ça ?" Dit-il avant de l'embrasser langoureusement.

Il tenait toujours le garçon nu comme un vers dans ses bras, le portant comme un porte un enfant, et il n'était pas près de le lâcher, sauf lorsqu'il s'agirait de le déposer sur le lit...

Alucard avait voulut répondre quelque chose à Karim, mais il n'en avait pas eut le temps, se retrouvant embrassé langoureusement. Il ne fit rien pour rouspéter, répondant fougueusement à son baiser. Par réflexe, il avait passé ses bras autour du cou de son capitaine, les yeux clos. Au bout d'un moment, à regrets, il finit par rompre le baiser, tenant à lui expliquer.

"C'est rien... Je suis juste trop sensible à cet endroit-là..."

Le jeune homme sourit et réembrassa son capitaine, glissant une main sur sa joue. Ca lui faisait bizarre d'être porté comme ça, mais ça ne le dérangeait pas vraiment. De toute façon, il finirait bien par le redéposer! Ne serais-ce que pour avoir les mains de libres. Une de ses mains se glissa dans le dos de Karim, se faufilant sous sa chemise pour caresser son dos.

"Je ne pensais pas que vous trouveriez si vite..."

"Je suis pirate mon gars... Chasser le trésor, c'est mon métier !" Souffla-t-il, lorsqu'Alucard rompit le baiser. Serrer contre lui ce petit corps chaud le rendait fou, et il le souleva un peu plus haut, avant que le garçon ne se rende pas compte qu'il bandait comme un taureau. Il était déjà timide, inutile de le troubler encore plus... Quoiqu'il semblât prendre de plus en plus d'assurance et de plus en plus de plaisir à ce petit jeu. A preuve, la main coquine qu'il venait de glisser sous sa chemise, et qui caressait doucement sa colonne vertébrale.

Il recula jusqu'au lit, Alucard toujours dans ses bras, et se laissa tomber sur le matelas de plumes, avant de poser Alucard sur ses genoux, et d'entreprendre de dévorer de baisers sa gorge et ses belles épaules blanches.

"Je n'aurais pas dû t'engager comme second... Tu seras incapable d'obéir à mes ordres, si je fais ce que je meure d'envie de faire."

Alucard se laissa faire quand son capitaine l'installa sur ses genoux, lâchant de petits gémissements rauques sous les baisers qui semblaient pleuvoir sur sa gorge et ses épaules. Frémissant, il gardait les yeux mi-clos, profitant de la sensation.

"Je vous obéirais... Quoiqu'il arrive... Vous êtes mon capitaine, et je ne suis pas adepte de l'insubordination..."

Alucard se pencha pour aller embrasser Karim dans le cou, ses mains se glissant sous sa chemise pour remonter jusqu'à ses épaules. Un instant, il se pressa contre lui, se rendant compte d'à quel point son capitaine était déjà excité. Un peu gêné, il rougit, mais ne dit rien et continua ses baisers.

"Si... Si je suis trop... long... Faut pas hésiter..."

"Je sais... T'es trop docile pour ton bien" Lui répondit-il en l'embrassant de nouveau sur les lèvres, avant d'aller explorer son torse du bout de la langue, s'attardant plus espièglement autour des tétons et du nombril.

Ses mains caressaient doucement ses bras, son dos, sa nuque... Il ne se lassait pas de sentir la douceur de la peau d'Alucard sous ses doigts. Des petites choses fragiles, il en avait déjà fréquenté, mais jamais d'aussi... fortes !

Il lui glissa de nouveau une main sur la jambe, et se laissa aller contre l'épaule tout jeune homme, réclamant lui aussi sa part de caresses, alors qu'il le chatouillait doucement au niveau de la zone de peau plus sensible qui faisait la jonction entre le ventre et la cuisse...

"On est jamais trop long dans ce genre de situation, grenouille... On est même toujours trop rapide. D'ailleurs fait attention, je suis un méchant soudard, moi, et pervers, avec ça !"

Alucard s'était légèrement penché pour embrasser son capitaine sur les épaules, une de ses mains descendant timidement sur son torse. Ce qu'il pouvait détester cette situation! Il osait à peine bouger. Mais en même temps, tout l'or du monde ne l'aurait pas convaincu d'arrêter. Cherchant une position plus pratique, il s'installa à califourchon sur les genoux de Karim, lui faisant face.

Allant lui mordiller le cou, Alucard passa ses mains sur le torse de son capitaine, entamant quelques timides caresses. Caresses qui avaient tendance à s'affranchir au fur et à mesure, quoiqu'assez lentement tout de même. Cela faisait un moment que Karim avait parlé, alors il se décida à tout de même dire quelque chose, n'aimant pas le silence plutôt lourd qui s'était installé.

"Mais moi, je vous apprécie comme ça..."

"J'en suis ravi." Sussura-t-il en penchant la tête, ronronnant presque sous les baisers d'Alucard.

Il pétrissait toujours ses cuisses, jouant parfois avec le petit soldat au garde à vous du jeune homme, et se plaisant aussi à effleurer du bout des doigts le bas de ses reins, cette fameuse zone rouge dont il ne fallait surtout pas abuser... Karim mourrait d'envie d'aller jouer de nouveau de ce côté, juste pour le plaisir de voir bondir le gamin.

"Tu es trop timide... Mords-moi, et je te garantis que tu seras heureux que je te le rende !"

Il l'avait agripé au épaules en disant cela, le renversant sur le lit, et recommençant du bout de la langue ses charmantes agaceries, mais cette fois ci aux alentour du pubis et de l'intérieur des cuisses. Décidé à décoincer le jeune homme, il ôta tout à fait sa chemise et lui saisit la main, qu'il posa aux alentours de l'attache de ses chausses, comme pour l'inviter à les défaire lui même...

Après s'être fait renverser sur le lit, Alucard s'était redressé pour protester mais n'en avait pas eut le temps, son capitaine ayant recommencer à jouer avec ses sensations. Bon sang! Pourquoi fallait-il qu'il soit si sensible? Euh... oui, question stupide... Mais tout de même! Frissonnant, il gardait les yeux mi-clos, sans savoir quoi faire. Jusqu'à ce que Karim s'empare d'une de ses mains pour la poser sur lui. Tiens, ça n'était pas une mauvaise idée, ça. Mais s'il continuait comme ça, il pourrait toujours attendre. Alors, il l'obligea gentiment à se redresser pour l'embrasser, sa deuxième main rejoignant la deuxième pour s'attacher à la fameuse attache.

Cela ne dura pas bien longtemps avant qu'elle ne soit entièrement défaite. S'appuyant de tout son poids sur Karim, il réussit à le renverser sous lui pour lui enlever ses chausses, rougissant violemment une fois qu'ils furent à égalité. Retournant un peu plus haut, il alla l'embrasser sur le torse, retournant brièvement dans son cou pour lui infliger une tendre morsure.

"Plus facile à dire qu'à faire, j'ai peur de vous faire mal..."

Karim s'était laissé deshabiller en souriant, profitant de ce que les mains de son second étaient occupées ailleurs pour aller lui tripoter les fesses et lui laisser un suçon dans le cou.

Il laissa échapper un gémissement, étouffé par le baiser qu'il était lui même en train de déposer sur sa nuque, lorsqu'Alucard le mordit à la gorge.

"Je suis solide va, n'ai pas peur d'essayer tes forces, garçon... Comme ça !"

Il l'attrapa par les poignets, et le renversa de nouveau sur le lit, en lui bloquant les bras au dessus de la tête. Il eut un sourire diabolique, savourant sa nouvelle position de force, et tout en s'asseyant sur Alucard, en profita pour aller lui embrasser les parties les plus sensibles...

Alucard sursauta, surpris que son capitaine le renverse ainsi. Il ne s'était pas attendu à ça! Le seul problème était qu'il était obligé de rester immobile, ses bras étant immibilisés au-dessus de sa tête. Ce qui ne l'empêcha pourtant pas de se cambrer quand Karim recommença à l'embrasser, mais à un endroit bien plus sensible.

La respiration précipitée et les yeux clos, tremblant légèrement, le jeune homme tentait faiblement de dégager ses bras. Sans succès, bien évidemment. Car, lui qui devait déjà avoir moins de forces que son capitaine, comment voulez-vous qu'il parvienne à se dégager dans une pareille situation? En plus, il ne pouvait même faire en sorte de rendre la pareille à Karim, étant totalement immobilisé. Alucard n'avait donc plus qu'à attendre et à profiter de ce que son capitaine lui faisait.