Dans l'intimité de la cabine du capitaine... (privé)

Astarloa s'était reculé, allant prendre appui sur les genoux d'Alucard, et se mit à explorer entièrement le haut de son corps du bout de la langue, n'hésitant pas à descendre jusqu'à son membre dressé vers le ciel, le savourant comme on le fait ordinairement d'une friandise.

"Pour ta première fois je vais te faire monter au neuvième ciel, garçon..." Souffla-t-il, avant de le relâcher et de l'embrasser de nouveau, se relevant légèrement avant de rouler sur le côté.

"Comment un bel ange comme toi n'a-t-il jamais aimé ?" Murmura-t-il, en le faisant basculer sur lui d'une main, et en attrapant le flacon de rhum de réserve de l'autre.

Il but une gorgée, tout en lui caressant le haut des cuisses, passa subrepticement une main dans son dos, pour aller caresser cette zone qu'il savait si sensible...

"Je crois qu'un père trop envahissant participe beaucoup..."

Alucard sourit quand il se retrouva au-dessus de son capitaine. Comme ça, il allait pouvoir faire quelque chose. Il retourna dans son cou, où il le mordit plus rudement que la première fois, glissant le long de son torse, l'embrassant et le mordillant. Il adorait sa peau. Une de ses mains glissa sur la cuisse de Karim, la caressant doucement, se pressant contre lui. Mais quand il sentit une main se glisser dans le bas de son dos, un violent gémissement lui échappa alors qu'un grand frisson le parcourait.

"Vous êtes trop doué pour moi, je le crains..."

Lâcha Alucard dans un soupir, ses lèvres se posant sur le flanc du capitaine avant d'y laisser une légère marque de dents. Pendant ce temps, il pressait son bas-ventre contre la virilité dressée de Karim, comptant bien ne pas rester sans rien faire.

"Celui là, si je le croise, il passera un triste quart d'heure..."

Karim n'avait pas résisté : il appuyé sa caresse au creux des reins d'Alucard. Le jeune homme poussa un gémissement et se mit à trembler, sa main toujours sur la cuisse du capitaine de l'Aïcha, qui le sentit se relâcher complètement, au point de peser un peu plus sur lui. S'il s'était tenu debout, il aurait sûrement flanché. Karim savoura sa petite victoire en attirant son visage tout près du sien et en lui donnant un long baiser.

"Et toi tu es trop... trop, pour moi."

Alucard s'était redressé, et doucement, sensuellement, tout en continuant de lui masser les cuisses et se laisser embrasser, Karim remua le bassin, et pénétra Alucard, juste assez doucement pour ne pas lui laisser un arrière goût de violence, et juste assez brutalement pour le faire gémir de plaisir...

Alucard laissa un petit cri de plaisir lui échapper quand son capitaine le pénétra, le faisant trembler de tout ses membres. Passant un bras autour de ses épaules, il le fit se redresser pour se serrer contre lui, le front appuyé contre son épaule. Il tenta de se calmer un peu mais,s 'apercevant que ce serait impossible, il alla embrasser Karim de façon plus que langoureuse, se laissant aller de tout son poids sur lui. Oh, ce que c'était bon!

"Si j'avais su... Je crois que je serais parti plus tôt..."

Joueur, Alucard donna un léger coup de bassin, invitant son capitaine à bouger. Lui, il n'osait pas trop. En tout cas, pas maintenant. Se penchant un peu, il retourna mordiller son cou, mordant parfois plus fort, caressant son torse. C'était décidé, il voulait être pirate. Sous les ordres Karim. Et qu'on le pende s'il se trouvait quelqu'un d'autre que lui.

"Personne n'est trop quoique ce soit pour vous..."

Karim sourit, avec cette tendresse ironique qui lui était particulière, et, posant ses mains sur le bassin d'Alucard, commença un mouvement de va-et-vient, tantôt doux, tantôt brusque. Coquin autant qu'expert, il étouffait les gémissements d'Alucard en l'embrassant, tout en lui mordillant régulièrement les oreilles et la peau du cou.

"Mais si tu es parti un peu tard, maintenant, rien ne t'empêche de rester..."

Souffla-t-il, la voix rauque de plaisir. Il bougea encore un peu, et se cambra en arrière sous l'effet de l'orgasme, qui venait d'atteindre. S'accrochant à la taille d'Alucard, il resta en lui, continuant de jouer avec sa sensibilité et son intimité. Il ne voulait surtout pas le laisser avant de lui avoir fait découvrir le véritable plaisir...

Alucard gémissait violemment, tremblant de tout ses membres, au bord de la rupture. Pourtant, il faisait tout pour encore tenir un peu, ne voulant pas décevoir son capitaine. Mais quand il fut emporté par l'orgasme, il ne pensa plus à rien, sinon que Karim était infiniment trop bon pour lui. Il commençait à peine à reprendre son souffle qu'il le sentait reprendre son jeu. Et lui qui aurait cru que ça s'arrêterait là!

"J'ai pas de raisons de partir..."

Gémit Alucard, se pressant contre son capitaine, capturant ses lèvres en un fougueux baiser. Une de ses mains se glissa sur la nuque de Karim pour approfondir le baiser.

Les deux hommes étaient toujours unis, et Karim ne comptait pas lâcher le gamin avant que d'être obligé de le faire, et profiter de ce moment d'ivresse et de luxure, comme de tous les autres... Répondant sans hésiter au baiser d'Alucard, il posa ses mains sur son bassin, et entreprit de le remuer un peu, afin de varier et faire durer le plaisir...

"Tant mieux parce que moi je n'ai aucune raison de te relâcher..."

Il avait rompu le baiser et caressait doucement, les cheveux blancs du jeune homme, tout en jouant doucement sur son bas-ventre. Ce faisant, il croisa le regard enfiévré, passioné presque, de son second, et un éclair de lucidité traversa son esprit. Karim n'était pas un homme fidèle, il n'était qu'un baiseur fou, un éternel amoureux. Il ne fallait surtout pas qu'Alucard s'attache à lui plus que de raison.

"Je ne te promets rien grenouille, rien du tout, si ce n'est un double de la clé de ma cabine, et une paire de bras toujours ouvert dès que tu te sentiras un peu trop seul et que tu auras envie d'embrasser un vieux..."

Lui souffla-t-il à l'oreille, moqueur et tendre à la fois, avant de l'embrasser de nouveau. Hors de la cabine, l'heure tournait... Mais pour le moment, Astarloa s'en fichait.

"Dites pas de conneries..."

Souffla Alucard, juste avant que son capitaine ne l'embrasse à nouveau. Contrairement à ce qu'il semblait croire, il n'était pas entrain de tomber amoureux. Bon, il s'attachait peut-être pas mal à lui, et encore! Mais amoureux, ça non. Sans cesser le baiser, il se redressa légèrement, se dérobant un peu à la pénétration, avant d'entièrement reprendre Karim en lui. Il n'arrivait toujours pas à croire que ça pouvait être aussi bon.

"Vous êtes loin d'être vieux!"

Alucard se mit en tête de trouver un point sensible à son capitaine, caressant son cou alors qu'il s'amusait à embrasser son visage et à aller mordiller ses oreilles. Il devait bien y avoir un endroit où il réagissait plus que normalement! Tout le monde avait un point sensible!

"Faites attention à ce que vous dites, vous risquez de souvent me voir, doué comme vous êtes..."

"Flatteur !" Grogna-t-il, alors qu'il s'écartait un peu, pour mieux faire profiter de la vigueur de son membre à Alucard, qui de son côté semblait s'être mis en tête de l'explorer sous toutes les coutures... Karim, qui promenait toujours ses doigts du côté de l'anus et des cuisses du jeune homme, cambra le dos pour coller son ventre au sien. Il espérait ainsi lui suggérer d'orienter ses recherches du côté du nombril et du chemin des dames, qui était LA zone érogène du corps de Karim...

"J'ai de l'expérience, et je suis gourmand..." Rétorqua-t-il simplement, en l'empalant avec un peu plus de violence qu'auparavant, juste assez bien dosée pour le faire gémir un ton au dessus... Lui même d'ailleurs, n'avait pu retenir un râle de plaisir profond, presque sauvage.

Puis, comme pour se faire pardonner cette brutalité là, il lui caressa doucement -presque amoureusement- le dos, tout en lui couvrant le visage de baisers.

Alucard avait voulu répondre quelque chose à son capitaine, mais celui-ci l'avait prit avec un peu plus de violence, ne lui permettant d'articuler qu'un gémissement bien plus fort que les autres. Un bref instant, il pensa à abandonner ses recherches, quand il se souvint de la façon dont il s'était cambré contre lui. Aurait-il essayé de lui donner une piste? Préférant tester directement, il n'en sourit pas moins sous les tendres attentions de Karim.

Sans s'y soustraire, Alucard glissa ses mains sur le ventre de son capitaine, commençant par le nombril et ses alentours. Lentement, il remontait ses mains, caressant chaque parcelle de peau qu'il pouvait atteindre. Puis, joueur, il fit remonter un doigt le long du chemin des dames, comptant bien le faire frissonner un bon coup.

Karim laissa échapper un grognement satisfait lorsqu'il sentit les petits doigts frais d'Alucard se rapprocher de son ventre, grognement qui se mua en gémissement sourd lorsqu'il lui caressa le nombril et ses alentours. Tout son corps se cambra, et la vague de plaisir fulgurante qui le traversa se traduit en morsure profonde sur l'épaule d'Alucard.

"Ah non pas ça, je mords moi..." Souffla-t-il en le relâchant, et en le prenant dans ses bras.

Il se calma un peu, l'embrassa de nouveau, et après un dernier assaut tout aussi consciencieux et agréable que les autres, mais plus doux et plus prometteur, il s'écarta d'Alucard, et leurs corps se séparèrent. Tous deux retombèrent sur le lit, dans les bras l'un de l'autre, épuisés et haletants. Karim passa une main dans les cheveux de son second, et un sourire vint flotter sur ses lèvres...

"Petite grenouille... Grand matelot. Allez, je t'engage, c'est décidé : tu ne quitteras mon équipage que les pieds devant."

Il ferma les yeux un instant, reprenant son souffle, et savourant la présence de ce corps si jeune, si ferme et si doux à ses côtés. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas pris tant de plaisir à une étreinte...

"Alors je crois que, dans ce cas, je ferais un peu plus attention à moi..."

Alucard alla se blottir contre son capitaine, fermant les yeux. Il était encore un peu essoufflé, mais il n'avait pas pu s'en empêcher. Il ne savait pas combien d'années il avait de plus que lui, mais toujours était-il qu'il se sentait vraiment bien dans ses bras. Et en sécurité, aussi. Après un moment passé immobile, il s'écarta un instant pour déposer un baiser sur les lèvres de Karim, lui souriant.

"En tout cas, je peux vous confirmer que vous êtes bien foutu..."

Murmura Alucard, avant de retourner se blottir contre le torse de son capitaine, la joue appuyée contre son épaule. Sur le coup, il n'avait vraiment plus envie de bouger de là. Pourtant, il le faudrait bien! Parce que mine de rien, un sacré moment devait s'être écoulé depuis qu'ils étaient entrés.

"Merci... ça fait plaisir de s'entendre dire ça par une charmante petite grenouille, elle même fort bien façonnée par la nature..."

Murmura-t-il en déposant un baiser dans les cheveux d'Alucard, toujours blotti contre lui. Il l'étreignit une dernière fois, et se leva, étirant ses membres, et s'asseyant sur le matelas. Contrairement à beaucoup d'hommes, qui après l'amour, tombaient comme des masses, Karim lui avait plutôt tendance à bondir et à s'aoccuper de mille et une choses en même temps. La luxure lui donnait des ailes, comme un défi lancé à chacun de ses sens...

Il se leva, et parti à la recherche de ses vêtements, éparpillés un peu partout. Il finit par retrouver son pourpoint, perdu quelque part sous le lit, et en fouilla les poches, pour finalement en tirer une petite clé, pendant au bout d'un lacet de cuir.

"Tiens, chose promise, chose dûe. C'est ton bon de garantie : câlins sur commande, ou presque ! Avec les compliments de la maison Astarloa et Cie." Lui sussura-t-il, en lui glissant la clé autour du cou, et en lui embrassant une dernière fois l'oreille.

Laissant son capitaine s'agiter, Alucard s'étira tranquillement, avant de s'asseoir sur le lit pour observer ce qu'il faisait. Il avait l'air de chercher quelque chose, mais quoi? Rapidement, il sembla avoir trouvé ce qu'il cherchait, ce qui se révéla être une petite clef. Souriant, il laissa Karim lui passer le lacet autour du cou, lui murmurant en riant qu'il lui avait offert la clef du paradis.

Sans pouvoir s'en empêcher, Alucard prit le menton de son capitaine entre ses doigts pour le faire se tourner vers lui, avant de l'embrasser avec toute la gourmandise du monde. Puis, quand il se décida enfin à le laisser, il se redressa pour lui parler, une étincelle de rire dans les yeux, mais avec un sourire qui avait quelque chose de... gourmand, lui aussi.

"Au fait, je comptes bien profiter du fait que vous m'avez autorisé à vous mettre la main aux fesses..."

"Profite, mon gars, profite" Railla Karim en remettant ses bas et en partant à la recherche de son haut de chausses.

Il finit par mettre la main dessus, et tout en l'enfilant, jeta un coup d'oeil à Alucard, qui larvait paresseusement ( pléonasme ! ) entre les draps, toujours nu comme un vers.

"Reste ici tant que tu le voudras, mais lorsque tu sortiras, tâche tout de même de te vêtir un peu. Avec ton petit cul blanc à l'air, tu es plus crédible comme amant que comme officier d'équipage."

Karim avait repris son ton d'insouciance railleuse, et tout en se rafraîchissant à la cuvette d'eau claire de sa minuscule table de toilette, il riait des airs de chat pantouflard que prenaient Alucard.

Le capitaine remit sa chemise, boutonna sommairement son pourpoint, et récupéra ses bottes dans un coin de la cabine.

"Adios, muchacho ! Je retourne assumer mes fonctions de Grand Tyran d'Eau, sans mauvais jeu de mot." Lança-t-il, en faisant une révérence de cour à son second, et en ouvrant la porte de sa cabine.

Alucard ne se décidait pas à se lever, fainéantant au milieu des draps de son capitaine. Il n'avait pas envie de se lever! Mais alors, vraiment pas. Il était si bien, comme ça... Mais bon, à moins qu'il ne trouve un bon prétexte, il faudrait qu'il se dépêche de sortir. Mais pour le moment, il n'y pensait pas trop, préférant observer Karim se rhabiller. A la vue de sa révérence, il lui envoya un baiser du bout des doigts, avant de piquer de nez dans l'oreiller.

Pourtant, après quelques minutes, il se releva pour chercher après ses affaires. En ce qui concernait ses chausses et tout ce qui concernait le bas, c'était sec. Mais sa chemise, elle, était encore mouillée. Alors, il l'aplatit un peu, épongeant le sol, et décida d'emprunter une chemise à son capitaine. Parce qu'avec sa morsure à l'épaule, il ne pouvait pas sortir torse-nu.

Une fois sortit de la cabine, il alla se promener un peu sur le bateau, surveillant que tout se passait bien.

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